Justyne & le BTS – l’après stage de 2ème année

Pour des raisons de confidentialité, je ne peux dévoiler en détail ce que je fais dans les activités confiées. Ainsi je ne mettrai aucunes photos, aucuns noms de personnes, documents. Pour éviter tous problèmes, j’ai décidé de ne pas mentionner le nom de l’entreprise où je suis en stage.

Comme je sais qu’il y a beaucoup d’étudiants en BTS qui suivent mes articles, dont j’ai eu quelques mails me demandant d’envoyer mes cours ou encore mes dossiers d’examens, j’ai pris la décision de ne pas partager les sujets/le détail de mes dossiers.

Les dossiers d’examens proviennent d’un travail personnel constant et tellement lourd, que je trouve inhumain et irrespectueux de plagier. Surtout que les jurys sont très regardant sur la qualité du travail écrit même si ce n’est pas noté. Je suppose qu’ils peuvent reconnaître un dossier copié mots pour mots ou dans les grandes lignes. Toutes demandes à ce sujet seront supprimées.

Tu dois savoir que ce que je te partage dans mes articles “Justyne & le BTS” provient de ma propre expérience et les conseils que je peux donner, libre à toi de les appliquer ou non.

Merci de ta compréhension & de ton soutien, car c’est toujours un réel plaisir d’écrire ces articles.

Tu l’as peut-être remarqué en cherchant sur le blog, mais je n’ai pas posté tous mes bilans de stage que j’avais prévu au départ. En même temps, j’étais tellement à fond dans ce que je faisais, que le soir je ne pouvais même pas lire une page d’un bouquin. Mon lit me criait « vient me retrouver !!! ». Alors je passais plus mes soirées à regarder Charmed pour m’endormir après. J’ai quand même pris tout ce que je faisais en notes, mais une fois mon stage terminé, ça ne me plaisait plus tellement de te partager tout ce que j’ai fait. La plupart des activités revenaient régulièrement et s’étalaient sur plusieurs jours, alors ça aurait été peu intéressant à lire pour toi.

Cependant, je voulais te parler de mon ressenti, histoire de faire un bilan plus général de ces 6 semaines. Si mes stages du CNED restent dans mes pires souvenirs, ce « second » stage reste le meilleur que j’ai pu réaliser. Les activités étaient très variées et elles font parties de la matière que j’apprécie le plus étudier. De plus que la tutrice et directrice m’a laissé carte blanche sur plusieurs productions. Lors de mon entretien d’évaluation en fin de stage, la directrice a souligné mes capacités d’adaptation, de compréhension des consignes et de ma réactivité à me mettre au travail. J’ai pratiquement terminé toutes les tâches qu’on avait convenu au moment de la signature de la convention de stage. Des activités qui m’ont demandé beaucoup de concentration afin de mettre en place le bon outil pour une gestion simple, mais efficace. Pour ne rien oublier mais aussi pour me faciliter la rédaction de mes dossiers d’examens, j’ai pris en note, dans un carnet toutes les consignes et activités réalisées durant les six semaines. Une pratique qui te donnera quelques points en plus au moment de ton évaluation finale par ton tuteur.

Ce stage m’a beaucoup appris du domaine des Ressources Humaines (recrutement, travail temporaire etc). Les cours théoriques m’ont parût beaucoup plus claires. Je ne pense pas poursuivre mes études après l’obtention du BTS, mais si plus tard j’ai envie d’évoluer dans ma carrière professionnelle, je pense que ce sera mon domaine de prédilection. Cela dépendra de mon activité, de mes finances. J’ai plusieurs petites idées de ce que j’aimerais faire après, mais aujourd’hui c’est déjà assez compliqué de trouver un travail et de décrocher un CDI. Je prendrais ce qui me vient, même si ce n’est pas dans mon domaine.

Les semaines sont passées très vite et la fin du stage a sonné le 12 octobre 2018. J’étais contente d’avoir découvert un domaine qui m’a attiré dès le départ et où j’ai pu faire de belles rencontres humaines. Rencontres qui ont été très enrichissantes tant sur le plan professionnel que personnel. J’avoue que j’ai eu un petit pincement au coeur de quitter cette belle équipe, puisque c’est la première fois qu’un stage me plaisait et où je me suis épanouie autant. Rien que t’en reparler, j’en ai des frissons car j’aimerais revivre tout ça si cela est possible.

Lorsque tu es ancrée dans le rythme de la vie active, ton horloge biologique reprend le dessus. Même si tu voudrais te reposer un peu le weekend après avoir fini ton stage, bah non, ton corps est trop habitué à se réveiller plus tôt qu’avant. Un rythme que j’ai gardé depuis car il me correspondait totalement. Certes, il y a quelques exceptions par moments, mais je ne peux plus dormir jusqu’à midi. Avec les cours par correspondance, les gens extérieurs ont tendance à dire : « je ne suis pas sûr que tu bosses tes cours tous les jours. » ; « tu dois plutôt faire la grasse matinée qu’au lieu de bosser tes cours ». Des remontrances qu’on m’a souvent renvoyé en pleine face depuis que j’y suis et j’ai même eu droit à : « la feignasse qui ne sort pas de chez elle. Qui passe son temps sur Facebook plutôt qu’à aller bosser. Qui sera encore à l’école à 30 ans si ça continue ».

Malheureusement, il faut essayer de faire abstraction à ce qui se dit. Toi seul(e) sait le travail, l’énergie que tu mets en oeuvre dans tes études. Même si ces remarques font mal sur le coup, car tu as plus l’impression que personne ne te soutien, de mon côté ça me sert de motivation. J’en ai même créé le hashtag « je ne suis pas feignasse », car soyons honnête, les cours par correspondance ce n’est pas fait pour tout le monde. En ce qui concerne la méthode de travail et d’organisation, chaque personne est différente. Alors, le rythme et l’hygiène de vie sont très importants pour bien étudier.

Du moins, j’ai vu une différence entre aujourd’hui et il y a 2 ans. Trouver son organisation de travail cela prend du temps. Même si dans mes articles « Justyne & le BTS » je te donne l’impression de gérer tout le temps, tu fais erreur. Je me questionne constamment sur ce que je dois changer/modifier dans mon organisation pour que ce soit plus simple et efficace. Après, tu me diras que trop d’organisation ce n’est pas bon non plus, alors il faut trouver le juste milieu qui fera la bonne liaison. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire.

A mon retour à la maison, après mon stage, j’ai pris le temps de faire le point sur les matières ainsi que les devoirs en retard. J’ai vite prit peur en voyant le résultat, et par logique, je me suis lancée dans la rédaction de mes fiches E4 de communication orale puis écrite. Pour les rédiger, je me suis servie de mon petit carnet de notes et j’ai passé en revu les activités qui pouvaient faire l’objet d’une fiche. Ce n’était pas facile mais j’ai réussi à envoyer mes idées à mes formatrices, afin d’avoir un retour. Avoir leur aval, c’est un privilège pour que mes dossiers soient corrects le jour J. Savoir que mes idées sont exploitables et que je suis sur la bonne voie, ça motive encore plus. Je l’ai peut-être dit dans mon article spécial méthodologie des fiches de communication orale, mais l’écriture prend énormément de temps. Ta première version de fiche ne sera pas celle finale que tu présenteras au jury. C’est pour cela qu’il faut t’appuyer de tes notes ainsi que de tes cours. Puis ne pas hésiter à demander conseil à tes professeurs pour améliorer et corriger certaines choses. Je finirai par dire que : ce n’est pas en cherchant bêtement des fiches toutes faites sur internet que tu arriveras à écrire tes fiches. Il n’y a pas de modèle de fiche qui permet de ramasser plus de points. Cela ne fonctionne pas de cette manière, puisque tout se passe à l’oral. Ta note dépendra uniquement de ta façon de présenter tes activités et d’argumenter lorsque tu répondras aux questions du jury. En prenant une fiche de quelqu’un d’autre, dont tu n’as pas travaillé dessus, tu risques d’aller droit dans le mur.

J’étais tellement dans mes fiches que j’espérais rendre une première version à corriger avant les vacances de Noël que j’ai vite perdu pied. Je ne sais pas si je peux parler de « burn out », mais une belle migraine s’est installée pendant plusieurs semaines et il m’était impossible de regarder un écran. Désagrément qui s’est résolu en décembre et dont je stresse encore sur plusieurs choses : Vais-je terminer mes dossiers à temps ? Aurai-je le temps de rattraper mon retard dans les cours ? Serais-je prête pour les épreuves ? J’ai autant de questions sur le plan étude que sur le plan professionnel et personnel. Encore aujourd’hui, ça m’arrive d’avoir quelques maux de tête parce que je pense à trop de choses en même temps et que mon cerveau n’arrive pas à se reposer quand il le faut. Mes formatrices m’ont rassuré comme beaucoup d’autres amies étudiantes que ce stress est bon pour se concentrer sur les choses les plus importantes.

Avec tout ceci, j’ai revu complètement ma méthode de travail. J’ai repris mon agenda papier pour planifier telle matière je révise tel jour. Tout en regardant quand pourrait tomber les épreuves finales, histoire que je puisse caler mes sessions de révisions intensives. Au début, j’ai essayé de planifier avec un emploi du temps, mais je ne le respectais pas du tout. Je pense que c’est parce que je me mettais une trop grosse charge de travail. Depuis que j’ai repris mon agenda, je vois ce qui me plais et j’alterne tous les jours pour varier les matières. Je révise une matière selon mon niveau de difficulté et je regarde toujours les fiches de cours, avant de faire quelques exercices. Si je ne comprends pas le processus dès le début, je ferais plusieurs exercices d’entraînements, mais je garde plutôt ceci pour les révisions types BTS en refaisant des sujets d’annales. Tous les professeurs te diront qu’il faut réviser beaucoup, pour avoir n’importe quel diplôme. Alors que quelques heures de révision intenses sur des sujets passés, à refaire exercices/devoirs incompris, aident beaucoup plus notre mémoire que des journées entières à relire les cours. Bien sûr je passerais plus de temps sur un cours dans lequel j’ai plus de mal à comprendre, que dans une matière où je me sens à l’aise. D’où il est nécessaire de savoir priorisé les matières dans lesquelles tu ne te sens pas à l’aise. Le but n’étant pas d’avoir des notes brillantes, mais le minimum pour décrocher la moyenne partout et ainsi obtenir ton diplôme.

Cette reprise des cours n’était pas facile, mais ça l’est encore plus quand tu n’as rien fait depuis plusieurs semaines. Pour ne pas perdre tout ce que tu as vu avant, je te recommande de relire tes cours régulièrement pour que ton cerveau imprime et que ta mémoire continue de faire le lien avec ce que tu savais déjà. Je le fais avec des livres parascolaires* qui m’aident énormément pour réviser.

• NB : la liste des livres parascolaires et scolaire que j’ai à ma disposition sera mise à jour dans mon article « organisation » (mise en ligne à venir).

Avec le stage, je n’ai pratiquement rien fait des cours pendant six semaines. J’ai relu mes livres, mais je rentrai très fatiguée le soir avec les yeux explosés, à cause de l’écran d’ordinateur. Quand j’ai repris mon rythme, j’étais totalement débordée à cause du retard qui s’est accumulé depuis l’été. Ce besoin de m’organiser avec le calendrier m’a fait perdre du temps, car j’avais déjà ma méthode de planification qui me convenait. Encore aujourd’hui, je n’ai pas rattrapé tout ce retard. Pour te donner une d’idée, je te laisse ci-dessous mon statut d’avancement dans les matières.

Cette année, je révise toutes mes matières professionnelles, ainsi que l’économie/droit/management avec les manuels des éditions Nathan Technique que je trouve beaucoup plus fournis en exercices d’applications du cours. Puisque j’ai reçu beaucoup de questions concernant mes manuels, mes supports de cours. Chaque établissements a un partenariat avec un prescripteur (éditeur de manuel) et le choix se fait à partir de plusieurs critères (si le prof qui enseigne la matière aime plus l’approche d’un livre qu’un autre, le prix etc.). Je t’en reparlerai plus en détail dans mon article « organisation dans mes cours«  qui arrivera prochainement.

Je ne sais pas si ça se ressent, mais j’ai peur de ne pas réussir à terminer tout à temps. Puisque je vais enchaîner avec les révisions. J’ai accumulé tellement de retard que tout ça me stresse, m’angoisse. Cette année, je tenais vraiment à me présenter à toutes les épreuves pour m’éviter de repasser l’année suivante. Sauf que là, je vais surement me présenter pour : CGE, anglais, étude de cas E5, fiches E4, épreuve d’espagnol facultative. Cela me laissera du temps pour peaufiner le projet E6 et terminer d’étudier correctement l’économie-droit-management. Je sais que le BTS est réformé pour la session 2020, mais les notes obtenues sont valables 5 ans. Tu peux repasser tous les ans les épreuves que tu as manqué, c’est ce qu’on appelle le candidat libre.

De plus, cette nouvelle version du BTS AG (BTS GPME) regroupe l’épreuve d’éco-droit et management, dans une seule et même épreuve. Le bloc matière est intitulé CEJM (Culture économique juridique et manageriale). J’ai regardé un peu le programme et il n’a pas changé, c’est juste que les thèmes d’économie, de droit et de management font un lien entre eux. Je trouve cela beaucoup plus digeste et intéressant. Je ne parlerais pas trop des épreuves du BTS GPME, car je compte bien en faire un article spécial dès que j’aurais plus d’informations par mes formateurs.